Hello toutes et tous, j’espère que vous allez bien en ce lundi et que vous êtes prêt·e·s pour le premier « épisode » d’une série d’articles autour de conseils pour créer sa couverture de livre soi-même. Aujourd’hui, je vais vous faire découvrir une notion sujette à beaucoup d’erreurs dans les couvertures indépendantes : les marges !
Moi, trop hypée de vous parler de marges 😂
Il peut y avoir beaucoup de raisons qui poussent à vouloir faire soi-même sa couverture, malgré tout je ne saurais que trop vous conseiller de vous rapprocher d’un·e professionnel·le afin d’avoir un regard neutre et objectif sur votre visuel qui sera le premier outil marketing pour la vente de votre ouvrage. On ne juge pas un livre à sa couverture, certes, mais il serait idyllique de croire que cela n’a aucun impact sur les habitudes de consommation des lecteurs donc mettez toutes les chances de votre côté avec des avis extérieurs aiguisés 😊
Ici on veux le meilleur pour votre livre !
Sur ce, découvrez tout sur les marges pour créer votre couverture de livre vous-même !
Les marges, vous les respecterez !
Oui, on est presque sur l'un des grands commandements du design graphique, car le respect des marges s’applique autant à la couverture de livre qu'à un post Instagram ou une carte d’invitation. Ce n’est pas pour rien que les marges vont permettre, en un coup d’œil, d’avoir en rendu professionnel.
Si vous avez fouillé à travers internet (ou le forum Amazon KDP, par exemple), vous avez dû voir arriver des termes assez barbares : les fonds perdus, les traits de coupe et les marges de sécurité.
La tête universelle la première fois qu'on voit ces mots.
N’ayez crainte, je vais vous les expliquer en détail :
Les traits de coupe
Ce sont les lignes sur lesquelles s’appuiera la lame de la trancheuse pour découper votre couverture. Souvent représentés par des traits pleins, ils représentent les dimensions finales choisies pour votre livre une fois la couverture à plat. Les traits de coupe ne sont pas à confondre avec les traits de pliage, qui représentent les deux plis de chaque côté de la tranche pour fermer votre livre (eux sont généralement représentés par des pointillés).
Les marges de sécurité
C’est une zone de quelques millimètres à l’intérieur de la couverture et qui suit les lignes de coupes et de pliages. Ses marges sont là pour vous indiquer les zones où aucune information importante ne doit se trouver. Par exemple, si votre titre déborde dans ces zones, en cas de problèmes avec la coupe ou la pliure, celui-ci ne sera pas visible, coupé ou tronqué. Il faut y prêter une attention particulière sur la tranche de votre livre, plus celle-ci sera fine, plus le respect de ses marges sera crucial.
Le fond perdu
C’est une autre zone, de quelques millimètres (0.2 à 3 cm) à l’extérieur de la couverture et qui suit les lignes de coupes. Cette zone montre jusqu’où votre visuel doit s’étendre. Le risque de laisser cette zone sans visuel, c’est en cas d’un décalage à la coupe d’un demi millimètre, vous aurez une ligne blanche sur le pourtour de votre couverture, une erreur qui fait peu professionnel.
A savoir : Lorsque vous passez par un graphiste, si celui-ci ne vous demande pas cette mesure, il appliquera automatiquement un fond perdu de 5mm sur le projet car c’est en général la dimension demandée, mais si ce n’est pas le cas ou que vous avez un doute, rapprocher-vous de votre imprimeur ou de votre plateforme d’impression pour connaître précisément le mesure et éviter les mauvaises surprises.
Je vois déjà certaines se rassurer : « Ça ne me concerne pas, je publie qu’en ebook ». Certes, le trait de coupe, le fond perdu et les marges de sécurité ne vous concerneront pas, mais la suivante concerne tous les mondes quelques soient le type de visuel (imprimé ou numérique) que vous créez.
Les auteurs d'ebook en sueur.
La marge visuelle
La marge « visuelle » ne sera indiquée sur aucune de vos maquettes. C’est un espace de minimum 2 cm (pour une couverture taille standard A5) entre le bord d’un texte et la coupe de votre couverture. Cela permet un visuel plus aéré et un fini beaucoup plus professionnel.
En jaune : Voici quelques marges visuelles pour la couverture "Ariane" de Jennifer Saint.
Cette règle de marge doit s'appliquer aux différents éléments qui cohabitent sur votre couverture. Prenons l'exemple de la couverture "Un Rien peut tout changer" de James Clear :
En jaune : Les marges visuelles autour de la couverture.
En orange : Les marges entre les différents éléments textuels.
En bleu : La hiérarchisation au sein d'un bloc.
Regardez les livres chez vous, observez comme le titre est toujours assez écarté des bords, comme le résumé est loin de la coupe. C’est cette marge. Elle est variable, elle dépend du choix visuel du graphiste, mais elle est toujours présente.
Voici un exemple de mon cru entre une couverture utilisant des marges visuelles et un ne se référent qu'aux marges de sécurité. C'est le même texte et les mêmes éléments pourtant l'un fait immédiatement plus lisible malgré qu'ils soient écrit plus petit.
En jaune : Les marges visuelles
En rouge : Les marges de sécurité classique
Conclusion - Créer sa couverture de livre soi-même : Tout sur les marges !
C’est une erreur courante de ne pas respecter certaines de ces indications, surtout la marge « visuelle ». On l’apprend assez tôt en design et elle devient une habitude qu’on applique automatiquement. Pourtant, si vous n’avez pas de grosses connaissances dans le domaine, il est normal que cela vous ait échappé. Si vous voulez donner un aspect professionnel à votre couverture, il sera super important de laisser votre couverture respirer !
Pas besoin de choper votre couverture par le colbac, laissez là tranquille 😂
À dans deux semaines pour un nouvel article ! Si vous avez des idées, des questions ou des sujets que vous souhaiteriez que j’aborde, je suis à votre disposition par mail ou en message privé sur Instagram !
Bonne semaine à vous !
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