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- L'IA dans la création de couvertures de livre : atout ou menace ?
L’arrivée de l’intelligence artificielle transforme de nombreux secteurs, y compris celui des créateurs : auteurs, illustrateurs, graphistes, etc. Lorsqu’il s’agit de concevoir une couverture de livre, l’IA est-elle une alliée créative ou une épine dans le pied ? Promis, ça va être sympa😊 À titre personnel, je ne suis pas contre l’utilisation de l’IA au quotidien. Je comprends totalement les personnes qui peuvent l’être et respecte ce choix. Je vais vous présenter aujourd’hui mon avis honnête sur l’utilisation de l’IA dans la création de vos couvertures de livre. L’intelligence artificielle, aujourd’hui Qu’est-ce que l’intelligence artificielle ? L’intelligence artificielle (IA) désigne des systèmes (sites internet, logiciels, etc.) capables d’accomplir des tâches nécessitant normalement une intelligence humaine, comme la prise de décisions, la création artistique, la reconnaissance de la parole, etc. L’IA utilise des algorithmes et des modèles mathématiques pour analyser des données, apprendre de celles-ci et exécuter des actions de manière autonome. La plupart des IA fonctionnent grâce à un apprentissage permanent, se nourrissant des réponses des utilisateurs pour affiner leur processus de réflexion. La démocratisation de l’IA Depuis quelques années, on assiste à une certaine démocratisation de l’IA. Chat GPT est devenu l’un des modèles d’IA les plus populaires auprès du grand public très rapidement. Mais on peut également le remarquer par son intégration dans une grande majorité d’outils : Canva, Photoshop, Notion, Instagram, TikTok, etc. Ces outils proposent des alternatives utilisant l’IA pour faciliter votre travail. Par exemple, vous pouvez entrer une commande (un prompt) dans Canva et l’IA intégrée créera une illustration en suivant vos recommandations. Les personnes contre IA quand ils ouvrent un logiciel aujourd'hui 😢 Les craintes liées aux changements Avec l’arrivée de l’IA, des craintes sont apparues, notamment dans le milieu créatif. Les auteurs, illustrateurs, graphistes, etc., s'inquiètent de voir leurs compétences remplacées par des machines. On m’a souvent dit : « Tu as vu ce que peut faire l’IA ? Comment vas-tu travailler ? » Ma réponse a toujours été la même : « Quand on a créé le Thermomix, les cuisiniers n’ont pas jeté leurs toques ». Cependant, au-delà de la créativité, l’utilisation des données personnelles, la création facilitée de contenus mensongers, et les stéréotypes et biais cognitifs qui peuvent entraîner des résultats discriminants et injustes, sont autant de raisons d’utiliser l’IA avec parcimonie, ou du moins en étant conscient de ses failles. L’IA pour faire sa couverture de livre : pourquoi je pense que c’est une mauvaise idée Je vous entends déjà : « Elle va nous dire de ne pas utiliser l’IA, sinon personne ne commandera chez elle. » Non, mon discours sera plus nuancé, sinon c'est un long article pour vous dire de tous cramer 😂 Tout le monde n’a pas les moyens (ou l’envie) de payer un professionnel pour réaliser sa couverture. C’est un investissement, et ce n’est pas toujours possible pour tout le monde. C’est totalement ok. Ici, je vais parler des risques dont il faut être conscient lorsqu’on décide de passer par l’IA pour créer des couvertures de livre. Uniformité des couvertures Toutes les IA se basent sur le même principe : puiser leurs réponses dans une base de données plus ou moins vaste suite à une demande plus ou moins précise. Le risque, que j’observe déjà chez des éditeurs qui passent par l’IA, c’est qu’au final toutes les couvertures se ressemblent. Les éléments visuels ne sont pas les mêmes, mais la mise en page, l’ambiance et la direction artistique sont presque identiques. Dans un monde où l’on se plaint de ne pas se démarquer au milieu des livres édités, se tourner vers l’IA, c’est risquer de littéralement se fondre dans la masse. Beaucoup de personnes écrivent des livres entiers via une IA et les autoéditent à la chaîne pour se créer des sources de revenus, peu importe la qualité médiocre du résultat. Les personnes utilisant ces techniques se servent de l’IA pour faire leurs couvertures. Dans quelques mois, un livre autoédité avec une couverture 100% créée par une IA sera vu par les lecteurs comme un champignon vénéneux, par crainte que ce soit un énième livre sans contenu rédigé par une IA. Manque de l’œil et de la technique d’un professionnel Lorsque vous passez par un professionnel, vous recevez à la fin de la prestation ce qu’on appelle un livrable, en gros, c’est la couverture dans le format correspondant (PDF, etc.). Lorsque vous passez par l’IA, c’est pareil, vous recevez directement le livrable. Cependant, le premier objectif de l’illustrateur ou du graphiste n’est pas de vous fournir un PDF. Le professionnel vous conseille. Avec ses connaissances, son expertise, sa veille sur les tendances et son regard aiguisé, il vous propose un travail qui illustrera votre ouvrage et facilitera la vente de celui-ci. Créer une couverture de livre est un savant mélange entre rentrer dans le moule de ce qui se fait dans un genre et s’en différencier assez pour que votre livre soit unique sur les étagères. Nos regards d'experts à 3h de matin pour le 5e rendu 😂 L’IA est créée pour donner des réponses standardisées et universelles. Si vous souhaitez devenir expert dans le marketing, une heure d’échange avec un expert vous en apprendra beaucoup plus qu’une semaine de discussion avec l’IA. Pour les couvertures, rien ne remplacera jamais le soin qu’un illustrateur met dans les détails, la technique d’un graphiste dans ses choix de visuels, le choix des mots d’un auteur pour raconter une histoire. Risques de vol d’œuvres d’artistes Enfin, dernier point auquel il faut être vigilant : le vol de contenus. Les IA piochent dans des bases de données alimentées par le web pour proposer une réponse adaptée à votre demande. Le risque est que certaines IA utilisent des œuvres d’artistes qui montrent leur talent sur internet pour créer une nouvelle image (sans citer le créateur et sans qu’il ne soit informé). Cette pratique, qualifiée de vol à grande échelle, est démentie par les créateurs de certaines IA. D’autres en parlent comme d’un dommage collatéral non évalué. Aujourd’hui, les illustrateurs doivent protéger leurs œuvres des IA grâce à d’autres logiciels pour éviter que cela n’arrive. Si vous êtes auteur, vous comprenez la colère que peuvent ressentir les illustrateurs de voir leur œuvre sur des couvertures de livre ou autres sans être cités. Vous n’aimeriez pas découvrir que la prochaine série Netflix à la mode est basée sur le scénario de votre roman, sous prétexte que l’IA a pioché dans votre ebook disponible en ligne pour fournir une réponse à un scénariste en panne d’idée. L’utilisation de l’IA avec éthique dans vos créations L’IA a ses failles, nous l’avons vu en partie. Je vous laisse vous renseigner plus en détail sur les sujets qui vous intéressent. Il est important de savoir comment fonctionne ce que l’on utilise avant d’avoir de très mauvaises surprises. Pourquoi ne suis-je pas contre l’IA ? A mon sens, l’IA est un outil. Comme tout outil, c’est la façon de s’en servir qui déterminera s’il est dangereux ou non. Prendre sa voiture pour faire du covoiturage, c’est ok. Décider de rouler à contresens pour faire un remake de GTA San Andreas, ça ne l’est pas. 😅 L’IA, c’est pareil. C’est notre éthique et notre responsabilité personnelle qui détermineront si cet outil sera « bon » ou « mauvais ». Créer un élément visuel complexe Vous pouvez utiliser l’IA pour vous aider à créer un élément complexe de votre couverture. Si vous n’avez pas la maîtrise de la manipulation d’image, cela peut être une alternative à l’utilisation à 100% de l’IA pour votre visuel. Utiliser l’IA avec parcimonie vous permet de bénéficier de ses capacités tout en gardant le contrôle artistique sur ce que vous créez. Brainstorming et inspiration L’IA peut également être un excellent outil pour brainstormer autour des idées de couverture pour votre prochain livre. En générant des idées, elle peut vous inspirer et vous aider à mieux visualiser ce que vous souhaitez réaliser. Elle peut aussi vous aider à montrer à un prestataire ce que vous avez en tête si vous avez peur de vous lancer dans un croquis. Transparence avec le public À partir du moment où vous utilisez l’IA, il est essentiel de rester transparent avec votre public. Mentionner clairement que l’IA a été utilisée pour une partie de la conception de votre livre est important, tout comme il est important de citer lorsque vous utilisez une image de stock photo. Cette transparence renforce votre crédibilité et la confiance que vous offriront les gens. Cette transparence permet également de sensibiliser le public aux possibilités et aux limites de l’IA. Si vous ne le mentionnez pas, ou pire, si vous affirmez n’avoir jamais utilisé l’IA alors que c’est faux, cela se voit. Les visuels créés par l’IA sont reconnaissables pour un œil exercé et peuvent être facilement identifiés grâce à certains sites. Autant être honnête et clair sur le sujet pour éviter de perdre la confiance des lecteurs. Conclusion - L'IA dans la création de couvertures de livre Vous l’aurez compris, l’Intelligence artificielle est un outil puissant, populaire et qui ne fera chaque jour qu’un peu plus rentrer dans nos habitudes de consommation. Il peut, si on l’utilise avec éthique, offrir des opportunités intéressantes et faciliter certains aspects de la création de couverture de livre. Cependant il est crucial de rester vigilant face à ses limites et ses impacts potentiellement négatifs. Les couvertures uniformes, le manque de profondeur et de réflexion derrière le visuel, ainsi que le risque de vol d’œuvre sont des aspects à considérer sérieusement. L’IA ne remplacera jamais totalement l’expertise et la sensibilité humaine peux important la raison de son utilisation. Utiliser l’IA avec éthique et transparence est essentiel pour préserver la confiance de vos lecteurs et respecter le travail des créateurs. Finalement, que vous choisissiez de faire appel à un professionnel ou de faire votre couverture seule avec ou non l’IA comme outils complémentaire, l’important est de rester conscient de vos choix et de garder l’objectif principal d’une couverture : Attirer l’attention des lecteurs. La créativité humaine et les innovations technologiques peuvent coexister et se compléter, à condition de les utiliser de façon responsable et éclairée. Cet article a été brainstormé et l’orthographe corrigé avec l’aide de chat GPT 😊
- Comment organiser un concours Instagram réussit pour promouvoir son livre ?
Vous avez du mal à gagner en visibilité sur Instagram ? Difficile de mettre de la nouveauté sur votre compte et vous sentez que vos lecteurs n'interagissent pas assez avec votre contenu ? Il est peut-être temps de mettre en place un concours pour dynamiser tout ça ! Aujourd’hui, nous allons voir comment organiser un concours Instagram dans le but de promouvoir vos livres ! Les objectifs du concours et choix des dates Définir un ou plusieurs objectifs clairs Avant même de commencer à réfléchir à la forme que prendra votre concours, il est très important d’en définir précisément les objectifs. C’est le moment de prendre une feuille et un stylo pour se dresser une petite liste de ce qu’on souhaite obtenir comme résultat avec ce concours. Il faut être réaliste, cela n’a pas grand intérêt de mettre comme objectif : “Devenir millionnaire”, “Vendre 6000 livres en 3 jours” ou “Gagner 2 millions d'abonnés”. Ici, un objectif peut-être : Augmenter la visibilité de mon livre auprès des gens ne le connaissant pas. Avoir le plus d’avis possible sur mon livre. Fédérer mes lecteurs autour du livre pour créer une vraie communauté. Choisir une période de façon réfléchie Lancer un concours est une excellente idée pour dynamiser un compte Instagram et ce peu importe la période, cependant il est vraiment positif d'allier ce concours avec une période précise. Ainsi pour lancer un concours vous pouvez choisir plusieurs prétextes : Une date connue de tous pour les concours et les cadeaux : Période de Saint-Valentin, période de Noël, etc. Une date en lien avec l’univers du livre : La rentrée littéraire, les nuits de la lecture, etc. Une date en lien avec l’univers de votre livre : une romance → la Saint-Valentin, de l’horreur → Octobre/Halloween/Samhain, etc. Surfer sur les trends : Si votre livre est un roman de fantasy → Proposer le concours pendant la diffusion d’une série TV populaire de fantasy (ex : saison 2 de House of The Dragon) Quelques semaines avant la sortie du tome suivant ou de la conclusion d’une saga Un palier d’abonnement : Les chiffres ronds sont de bonnes excuses La sortie d’une nouvelle édition : Changement de couverture, nouveau format de publication, etc. Etc. Il existe autant de prétextes que de situation, aussi vous n’aurez jamais trop de mal à trouver une opportunité pour mettre en place un concours ! Votre lectorat & la communauté Nous avons vu la semaine dernière comment définir son lectorat et l’appliquer à sa stratégie de communication, je vous laisse y jeter un coup d'œil 👀 si vous n’êtes pas sûr de bien connaître votre lectorat. Dans un concours pour promouvoir son livre, il est très important de connaître le lectorat susceptible d’être friand de votre livre/série/univers. Ainsi vous pouvez d’ores et déjà voir quels types de concours sont organisés en ligne pour eux, s’il y a un modèle particulier ou non, etc. Cela ne vous avantage pas de révolutionner le monde du concours Instagram, il faut rester sur des bases simples, surtout quand c’est le premier, pour éviter d’effrayer les potentiels participants avec des processus inconnus et étranges. Si votre lectorat a l’habitude des concours avec un tirage au sort directement sur Insta, ne cherchez pas à proposer une roue de la Fortune sur un site extérieur, il y a peu de chance que beaucoup participe par crainte de l’inconnu et de se faire arnaquer. Les différents types de concours Il existe autant de modèles de concours que de types de prix à gagner. Après avoir défini les objectifs du concours, la période la plus propice pour le mettre en place et le lectorat visé par votre univers, il va falloir se décider à comment aligner ces points pour mettre en place ce concours. La clé de la réussite d’un concours réside ici. Prenons les 3 exemples vus plus haut : Exemple 1 : Augmenter la visibilité de mon livre auprès des gens ne le connaissant pas. Période propice : période des fêtes de fin d’année (cadeau pour les proches, un cadeau pour soi, etc.) Exemple de concours possible : Concours en collaboration avec un influenceur ou micro-influenceur littéraire ou un autre auteur correspondant à l’univers de votre livre. Avantages : Les communautés suivant ces influenceurs ou de ces auteurs ne sont pas les mêmes que la vôtre ce qui va permettre de faire découvrir votre livre, votre plume et votre univers à des personnes qui ne vous connaissaient pas ou peu auparavant. Exemple 2 : Avoir le plus d’avis possible sur mon livre. Période propice : La sortie prochaine du tome 2 de votre saga (période parfaite pour augmenter les avis sur votre tome 1 et augmenter les ventes). Exemple de concours possible : Les lecteurs de votre livre partagent un avis sur le tome 1 en commentaire, taguent plusieurs personnes et mettent leur avis sur votre ouvrage en story. Puis tirage au sort du gagnant pour remporter en avant-première le tome 2. Avantages : Gardez tous les avis autour de votre ouvrage pour en faire des arguments en faveur de votre livre sur votre compte Instagram, vos pages d’auteurs, etc. Augmente la visibilité par effet boule de neige de votre livre de façon positive et augmentera ainsi les ventes du tome 1 par les personnes voyant les stories des participants. Exemple 3 : Fédérer mes lecteurs autour du livre pour créer une vraie communauté. Période propice : Mois de décembre Exemple de concours possible : Faire un calendrier de l’Avent en story en posant des questions ou des actions à faire autour de votre livre. Chaque jour à la même heure, vos lecteurs viennent y participer, les personnes qui ont le plus de meilleures réponses gagnent une exclusivité (une édition spéciale et des goodies, un kit goodies autour de votre livre, etc.) Avantages : Permet de fédérer votre communauté, de les faire participer entre eux autour de votre livre. Cela permet d’avoir des réactions, des likes et un réel échange avec les lecteurs dans le but de gagner un + pour les gens passionnés de votre univers. Voici trois exemples de concours définis en fonction de votre objectif pour optimiser la réussite de celui-ci. Gardez bien à l’esprit dans vos stratégies de communication que chaque action doit être réfléchie et justifiée par vos objectifs ! 🙂 Définir les règles et conditions d’un concours Maintenant que vous avez choisi le déroulé de votre concours et les prix en jeu, le tout en fonction de vos objectifs, il faut s’atteler à la rédaction des règles et des conditions de participation à votre concours. En France, la loi demande que tout concours garantisse la transparence, l'équité et la protection des participants. Il est donc primordial d’écrire un règlement clair et de le laisser accessible aux participants du concours. En cas de tirage au sort, pensez à filmer le tirage, à le faire en live ou devant témoin pour garantir l'honnêteté de celui-ci. Les gagnants devront également être informés individuellement. Créer un visuel attrayant On entre dans le vif du sujet d’un concours Instagram : le visuel. En fonction du choix du type de concours, il faudra que vous prépariez un visuel de post, un carrousel, des stories ou des templates pour les participants, etc. Garder à l’esprit plusieurs choses : Les personnes doivent comprendre du premier coup d’œil que c’est un concours ; Ils doivent comprendre en une seconde ce qu’ils y gagnent ; Ne mettez pas les règles sur le visuel du post, mais en description ; Avoir du contraste entre les couleurs de fond et le texte pour faciliter la lecture et l’inclusion ; Écrire assez gros pour que la lecture soit simple sur les téléphones portables. Si vous avez un doute, n’hésitez pas à faire appel à des professionnels. Un visuel pour les réseaux sociaux ne coûte pas forcément très cher et sera un bon investissement pour garantir la compréhension et augmenter le taux de participation à votre concours. Promouvoir le concours Maintenant que votre concours est entièrement préparé, c’est le moment de le promouvoir. Vous avez déjà pensé à demander aux participants de taguer des proches ou de partager le concours en story, mais vous pouvez également booster la publication du concours pour permettre de toucher une cible qui ne vous suivrait pas encore. Le montant alloué pour poster les publications est à définir en fonction de votre budget (de 1 jour à + de 30 jours / de 1€/jour à 500€/jours). Sachez qu’avec dix euros vous pouvez déjà avoir de bons résultats, n’hésitez pas à vous renseigner sur l’utilisation des publicités Instagram. Réussir un concours pour promouvoir son livre - Conclusion Comme pour l’organisation de votre stratégie de communication qui découle de votre lectorat, l’organisation de votre concours s’organise toujours autour de vos objectifs, votre budget et votre lectorat. Organiser un concours peut paraître un peu fastidieux, mais sachez que si vous prenez réellement le temps de l’intégrer à une stratégie de communication, les résultats seront au rendez-vous. Enfin, un dernier rappel : Un concours n’a pas besoin de vous coûter cher, pour être efficace. Vous devez simplement penser vos actions pour que celles-ci aient le maximum d’impact ! J’espère que cet article vous aura aidé à y voir plus clair et vous aura inspiré pour mettre en place un concours réussi aligné à vos objectifs ! On se voit lundi prochain pour un nouvel article autour de la communication littéraire !
- 10 idées de contenus fun pour animer votre compte Instagram d’auteur !
Être présent sur les réseaux sociaux pour parler de ses livres et de ses projets d’écriture à venir c’est bien ! Mais parvenir à l’animer et à proposer des contenus diversifiés ce n’est pas toujours évident. Vous l’aurez compris, un mockup de votre livre avec le prix et le résumé en description ne suffira pas à créer une communauté active autour de votre univers, ni d’ailleurs à les convaincre de découvrir vos ouvrages. Aujourd’hui, je vous propose 10 idées de contenus pour animer vos réseaux sociaux d’auteurs autour de vos livres ! Donc prenez des notes et en espérant que cet article vous inspire des dizaines d’autres idées pour votre compte ! Pour faciliter la compréhension de ce post et éviter la profusion du mot « Tartempion » (qui ait dû à écrire quand on est dyslexique), nous partirons du principe que nous écrivons un livre sur un dénommer Philippe et un cher Michel. Idée 1 - Si mon personnage était… Faites découvrir l’univers de votre livre, mais également les caractères de vos personnages grâce à une présentation « portrait chinois » de ceux-ci. Exemples : Si Philippe était un animal Si Michel était une musique Si Philippe était un lieu Si Michel était une vibe : Un post par personnage, entre couper d'autres publications autour de ce projet et vous avez déjà un pain sur la planche pour quelques semaines ! Idée 2 - Teaser les plots de votre livre Rien de plus efficace aujourd’hui pour donner envie aux gens de découvrir votre livre que de leur teaser des plots qui s’y déroulent. On ne spoiler pas l’intrigue, mais on peut d’ores et déjà donner un avant-goût de l’histoire très sympa. Exemple : Une photo de votre couverture ou d’une illustration de Philippe et Michel avec autour « Ennemies To Lover », « Trahison familiale », « Enjeux politiques », « Enquête paranormale », « Slow burn », « Vengeance », etc. Essayer de trouver les plots populaires qui correspondent à votre livre, cela permettra d’attirer de nouveaux lecteurs autour de votre livre. Idée 3 - Créer une playlist pour votre livre Beaucoup de gens écoute de la musique en lisant, pourquoi pas créer une playlist pour eux sur Spotify, Deezer ou Youtube et leur proposé sur vos réseaux ? Les gens ayant déjà le livre seront heureux de le découvrir en musique et les potentiels nouveaux lecteurs pourront mieux cerner l’ambiance et se trouver des affinités avec l’univers grâce à des musiques qu’il apprécie particulièrement. Idée 4 - Votre organisation pour écrire C’est satisfaisant comme photo et vidéo, voir des gens travailler ! N’hésitez pas à montrer votre organisation pour écrire que ce soit un espace notion, votre scribens, vos carnets de notes, vos feuilles volantes, votre bureau en désordre après une séance d’écriture, faite participer votre communauté à la création de votre univers en leur montrant la face cachée du décor derrière les pages abouties de vos livres. Idée 5 - Questionner vos lecteurs pour teaser la suite Vous écrivez une saga et le tome 2 sortira dans quelques semaines/mois ? Pourquoi ne pas teaser vos lecteurs avides de découvrir la suite en leur proposant des pronostics sur la suite ? Exemple : Pensez-vous que Michel arrivera à arrêter l’invasion alien qui menace Philippe ? Philippe sera plus sympa avec Michel dans le tome 2 ? Etc. Cela teaser vos lecteurs et vous permets d’en savoir un peu plus sur leur attente. Ont-ils tous déjà trouver d’avance le plot twist de la suite ? Détestent-ils tous Philippe et du coup comment faire pour lui faire regagner en popularité dans la suite ? Idée 6 - 3 Emojis = Votre univers Vous avez peut-être déjà vu cela passer, pourquoi ne pas décrire votre livre ou sa suite avec des emojis. Tu es plutôt 🐻☕🤎 alors lis "Les Chroniques de Michel" Tu es plutôt 👙🧔♂️💋 alors lis "Les folles nuits de Philippe" Simple à mettre en place et sympa pour animer votre compte, c’est une bonne façon de faire découvrir plusieurs de vos livres à des publics différents. Idée 7 - Faites-les participer de manière détournée à l’élaboration de votre couverture Vous souhaitez garder le mystère sur votre couverture jusqu’au dernier moment, mais voulez tout de même faire participer vos futurs lecteurs déjà hyper par la sortie prochaine de votre livre ? Demandez-leur ce qu’ils imaginent ! Cela pourrait dégager des idées auquel vous n’avez pas pensé, tâter la température pour savoir si vos posts on permit au lecteur de se faire une idée juste de votre livre ou non et dans ce cas rectifier le tir dans les prochaines publications. Facile à mettre en place, c’est aussi très sympa de voir les avis autour de votre couverture et cela créer de l’attente lors du teasing de l’annonce de la couverture officielle ! Idée 8 - Les fausses interviews de vos personnages Avec un réseau social dédié à ses livres c’est bien, faire la promotion de ses ouvrages c’est top, proposer du contenu exclusif pour les lecteurs qui vous suivent c’est encore mieux ! Ainsi, pourquoi ne pas créer de fausses interviews écrites de vos personnages ? Humoristique ou non, c’est un bon moment de rendre Michel et Philippe encore plus attachants aux yeux de vos lecteurs qui auront l’impression de les connaître encore plus personnellement. Idée 9 - Vos objectifs du mois Chaque début du mois vous pourriez annoncer vos grands axes de travail et vos attentes pour la fin de celui-ci. Ce serait challengeant pour vous de respecter vos objectifs, en plus de tenir votre communauté informée sur l’avancement de vos différents projets d’écriture ! "Vous essayant de garder vos 50 objectifs en vue" En plus de vos objectifs du mois, vous pourrez ainsi proposer un bilan pour voir votre avancé tout au long de l’année ! Idée 10 - Des GIF Oui, j’aime les GIF, j’aime aussi beaucoup l’humour. Amusez-vous à mettre en scène la réaction de vos lecteurs face au plot twist de votre livre, à un chapitre particulier avec un rapprochement, un passage spicy ou l’arrivée d’un nouveau personnage. Vous ne spoilez pas, mais piquez la curiosité de vos lecteurs qui dévoreront le livre pour arriver à ses scènes et ainsi comprendre la private joke ! 10 idées de contenus pour les auteurs – Conclusion Ainsi se termine notre liste de 10 idées de contenus à mettre en place pour dynamiser vos réseaux sociaux d’auteurs. Gardez à l’esprit que vous devez utiliser les réseaux sociaux pour séduire de nouveaux lecteurs, mais aussi proposer un contenu exclusif à votre communauté de lecteurs déjà acquis. Regardez les tendances actuelles dans les réels et sur TikTok pour voir si vous pouvez l’adapter à votre ouvrage et vos personnages ! C’est une source inépuisable d’inspiration et si une idée est clairement reproduite penser à bien tagger le créateur de celle-ci dans la description de votre post 😉 Sur ce, je vous souhaite une excellente journée et à la semaine prochaine pour un autre article autour de la communication littéraire.
- Comment préparer un plan de communication littéraire ? En tant qu’auteur ou éditeur.
Nous avions pu voir plus en détail il y a quelques semaines le concept de stratégie de communication, le tout adapté pour le monde du livre. Chose promise, chose due, nous détaillons ce concept avec sa suite logique : le plan de communication. Comment mettre en place un plan d’action quand on est auteur indépendant ou éditeur, c’est ce que nous allons voir dès maintenant dans cet article. Alors, sortez des feuilles et un crayon, car vous allez avoir du pain sur la planche ! Après la stratégie de communication, qu’est-ce que le plan de communication ? Il est très important de comprendre la distinction entre une stratégie de communication et un plan de communication. Alors que les deux concepts sont souvent utilisés de manière interchangeable, ils représentent en réalité des aspects différents mais complémentaires du processus de communication. La stratégie de communication établit les objectifs globaux, les principes directeurs et l’approche générale qui guideront tous les choix en matière de communication. Elle définit le “pourquoi” derrière la communication, en identifiant les publics ciblés, les objectifs, le positionnement et les canaux possibles à disposition. En revanche, le plan de communication se concentre sur la mise en œuvre pratique de la stratégie. Il détaille les tactiques spécifiques, les canaux de communication, les calendriers et les ressources nécessaires pour atteindre les objectifs fixés dans la stratégie. Lui c'est le "comment". En d'autres termes, la stratégie de communication établit la direction générale, tandis que le plan de communication concrétise cette direction en actions spécifiques et mesurables. Les réseaux sociaux Nous avons la chance (ou la malchance, tout dépend du point de vue) de vivre à une époque où le plus grand outil de communication est mis à disposition plus ou moins gratuitement pour un grand nombre de personnes. En tant qu’auteur indépendant ou éditeur, il est important d'avoir rapidement une présence en ligne via les réseaux sociaux pour commencer à être visible et à exister dans l’esprit des gens. Vous pouvez avoir écrit le meilleur livre de tous les temps ou proposer les meilleurs auteurs de notre époque, mais si personne ne sait que vous existez, cela ne sert à rien. Choisir vos réseaux sociaux Première chose, quand vous commencez, pas besoin de gérer cinquante réseaux différents, c’est une perte d’énergie énorme, surtout lorsque vous ne pouvez pas encore déléguer cette tâche à quelqu’un d'autre. Mon premier conseil serait donc de vous concentrer sur un seul réseau social, mais de le choisir en fonction de plusieurs critères : Où se trouve votre lectorat ? Où se trouve votre cible (si elle est différente du lectorat, par exemple : livre jeunesse) ? Avec quels réseaux êtes-vous à l’aise ? Exemple : Vous écrivez des New Romance intéressant les personnes âgées de 20 à 35 ans. Un lectorat qui apprécie Booktok, Instabook, etc. Je suis à l’aise avec Instagram, mais pas avec Tiktok car je ne veux pas montrer mon visage, ni avec Twitter/X car je n’aime pas l’ambiance. Réponse : Votre premier réseau pourrait être Instagram. Vous pourriez progressivement apprendre à vous développer et à gagner en confiance grâce aux contenus sans visage ; il existe de nombreux exemples de comptes "faceless" qui fonctionnent très bien. Une fois que vous aurez acquis cette assurance et une première communauté, vous pourrez envisager d'explorer TikTok, qui serait le second réseau le plus adapté à votre cible. Formations et outils Une fois votre réseau social choisi, n’hésitez pas à vous former à son utilisation. Les algorithmes et les attentes des personnes fréquentant la plateforme changent régulièrement, il est bon de se tenir à jour sur son mode de fonctionnement. Il existe beaucoup de contenus et de formations gratuites pour apprendre à utiliser précisément Instagram, Facebook ou encore TikTok. Les informations importantes à connaître sont les suivantes : Horaires et journées de publication à privilégier Types de contenus et objectifs (carrousels pour plus d’engagement, réel pour la visibilité, etc.) Nombre de publications par semaine en moyenne / Nombre de stories Doit-on interagir et repartager d’autres contenus ou non ? De même, découvrez les outils liés aux réseaux sociaux, tels que Meta Business Suite, Later, Hootsuite, Swello, etc. Le calendrier éditorial Le calendrier éditorial est un terme souvent associé au marketing, désignant un planning de publications. Ce document peut prendre plusieurs formes : un agenda papier, un tableau Excel ou encore une page dans votre espace Notion. L'important est de vous y retrouver afin de savoir à l’avance ce que vous allez publier, quand, où et pourquoi ? Personnellement, j’utilise un planning sur Notion. J’y indique les jours de publications : généralement les lundis, les mercredis, les jeudis et parfois les samedis. J’écris à l’avance le type de post que je vais publier. Tous les lundis, je publie une annonce à propos de l’article qui sortira le jour-même. Tous les mercredis, je présente un projet tiré de mon portfolio. Tous les jeudis, je partage un carrousel donnant des conseils sur un sujet lié à la communication littéraire, aux couvertures de livre, etc. Les samedis, si je suis inspirée par une tendance, je l’adapte à mon travail et je réalise un Reel. Le calendrier éditorial vous permet de : Prévoir à l'avance et éviter la panique. Tester différents types de publications pour voir ce qui fonctionne le mieux auprès de votre audience. Suivre ce que vous avez déjà fait et quand pour éviter les redondances, etc. Les partenariats J’irai rapidement sur ce point car nous l’avons vu la semaine dernière, mais le plan de communication doit également permettre de réfléchir aux partenariats que vous aimeriez mettre en place. En fonction de vos objectifs et de votre cible, à vous de trouver les influenceurs, chroniqueurs ou blogueurs adaptés à votre univers pour leur proposer un échange de bon procédé. Ce partenariat peut être rémunéré, proposer un lien d'affiliation ou prendre plein d’autres formes différentes. L’important est de laisser place à la discussion et de toujours entretenir de bons contacts avec les personnes avec qui vous échangez. Un refus aujourd’hui pourrait devenir un accord plus tard, à condition d'avoir maintenu un contact poli et à l’écoute. Les demandes de partenariats peuvent être intimidantes, mais elles constituent une partie essentielle de la communication. Apprenez à formuler vos demandes par écrit en les envoyant par e-mail ou via les messages privés. N’ayez pas peur, car le pire qui puisse arriver est de ne pas recevoir de réponse. Même un refus est une bonne nouvelle, car il ouvre la porte à la discussion pour comprendre les raisons du refus. Les salons du livres et évènements littéraires Tout comme pour les partenariats, le plan de communication doit inclure les événements littéraires et les séances de dédicaces que vous aimeriez organiser tout au long de l’année. Que ce soit en tenant un stand ou simplement en vous y rendant avec des cartes de visite pour démarcher des éditeurs ou des illustrateurs, cet événement doit être préparé à l’avance et intégré dans votre budget. Recherchez les petits événements locaux près de chez vous, puis élargissez vos options autant que possible en vous concentrant sur les événements correspondant à votre univers et susceptibles d'attirer votre lectorat. Pour organiser des séances de dédicaces, rapprochez-vous des libraires et des associations culturelles pour obtenir de l'aide dans l'organisation d'un petit événement. Enfin, n’oubliez pas de vous renseigner sur les événements littéraires numériques. Suite au COVID-19, de nombreux salons ont proposé des alternatives en ligne telles que des webinaires, des salons virtuels, etc. Sa présence en ligne Enfin, un autre point à détailler dans votre plan de communication serait de déterminer l'utilité ou non d'avoir un site internet dédié à votre univers. Est-ce utile aujourd’hui, plus tard, ou n’est-ce pas nécessaire ? C’est à vous de le décider en vous basant sur vos objectifs, votre cible et votre positionnement. Dans le cadre de certains partenariats, disposer d'un site internet d’auteur peut renforcer le professionnalisme de votre démarche et de votre ouvrage. Dans d'autres cas, un petit site de présentation d’une page gratuite sera suffisant, tandis que pour certains, il serait important de collaborer avec des professionnels pour créer un site complet, comprenant des pages de vente, etc. En dehors d’un site internet à votre nom propre, vous devez répertorier les plateformes nécessitant votre attention en termes de présence en ligne. Rédiger une bonne page d’auteur sur Amazon, avoir une biographie bien faite et une photo attrayante sur Booknode, Biblio ou sur des applications de lecture et des forums littéraires fait partie intégrante de votre stratégie de communication. Effectuer une veille constante sur les informations concernant vos projets permet d’éviter la propagation de fausses informations et de tenir les gens informés de vos activités en dehors de vos réseaux sociaux. Mettre en place son plan de communication Une fois ces éléments passés en revue, à vous de lister les actions à mettre en place en fonction de vos objectifs et de vos cibles. Vos actions doivent être précises et programmées à une date donnée. Exemple d’action détaillée : Démarcher 1 personne par mois à partir de juin 2024. Faire une liste des personnes susceptibles d’être intéressées par un partenariat (nom, prénom, réseaux, contact, etc.) (du 1er au 15 avril). Préparer un petit texte d’accompagnement par e-mail adapté à chaque partenaire (15 avril au 30 avril). Créer un kit média adapté (du 1er mai au 20 mai). Faire corriger mon kit média et mon texte d’accompagnement par un tiers (du 20 mai au 31 mai). Lancer le démarchage (1er juin 2024). Créer un compte Instagram et obtenir 250 abonnés en juin 2024. Créer un compte et optimiser son profil Instagram (1er avril au 7 avril). Créer une identité visuelle adaptée aux réseaux, créer des templates Canva, etc. (7 avril au 21 avril). Créer une routine de 3 publications par semaine + une story/jour pendant 2 mois (21 avril au 1 mai). Communiquer mon compte auprès de mes proches et de mon réseau (mi-avril). Liker des comptes et suivre des personnes ayant des affinités avec vous pour vous constituer un réseau (quotidien à partir du premier post sur Instagram). Mettre en place un concours sur Instagram et utiliser la publicité pour booster le poste (15 mai). Faire un bilan des publications qui ont fonctionné, celles qui n’ont pas marché et adapter la communication pour les mois suivants (31 juin). Le plan de communication littéraire - Conclusion Un plan de communication est un outil de réflexion qui vous permet de poser à plat vos idées et de rechercher les actions à mettre en place pour atteindre vos objectifs. Si vous visez, par exemple, 10 000 abonnés sur Instagram d'ici décembre, prendre le temps de réfléchir et de lister les leviers qui peuvent être actionnés pour y parvenir rendra cet objectif moins obscur et lointain. Ce n’est pas le sommet d'une montagne, c’est plutôt un point de repère sur votre parcours. Même si, au bout d'un an, vous n'atteignez pas ce point, en regardant en arrière, vous serez déjà très satisfait du chemin parcouru pour vous en approcher. J’espère que cet article vous aura plu et qu’il aura démystifié les concepts de stratégie de communication et de plan de communication. N'hésitez pas à m’envoyer vos questions par message privé ou par e-mail, je reste toujours disponible. Je vous souhaite une bonne journée et à lundi prochain !
- Boostez votre visibilité littéraire : L'Essentiel des Kits Média pour Auteurs et Éditeurs
Aujourd’hui, être auteur ou éditeur et imaginer pouvoir se faire connaître sans être visible sur Internet est un espoir assez vain. Après autant de temps passé à préparer votre livre pour le montrer aux yeux du monde, il serait dommage de s’arrêter en si bon chemin et de ne pas donner de l'importance à votre communication littéraire. Les auteurs perdus pour leur communication (promis je suis là 😘) Au milieu de tous les concepts nébuleux du marketing et de la communication, je vous aide à y voir plus clair en l’adaptant aux mondes du livre pour les auteurs indépendants ou les maisons d’éditions ! Ce lundi, nous allons découvrir ce qu’est un kit média et comment cet outil va vous permettre de renforcer votre visibilité et votre crédibilité dans l’univers du livre et de l’édition, mais également vous ouvrir des portes vers de nouvelles collaborations ! Dans cet article, nous verrons ce qu’est précisément un kit média, ses avantages et les éléments clés qu’il contient ! Tout d’abord, c’est quoi un kit média ? Le kit média, également connu sous le nom de « press kit » ou « media kit », est un document qui rassemble des ressources et des informations soigneusement sélectionnées et organisées pour présenter de manière concise et professionnelle une entreprise, une association, un nouveau produit ou encore un influenceur. Son objectif principal est de fournir aux destinataires des informations complètes et pertinentes sur le sujet, facilitant ainsi leur compréhension et leur intérêt pour la collaboration ou la promotion. Car oui, le kit média s'envoie dans le cadre de collaborations pour permettre à des médias ou à de potentiels partenaires de travailler avec vous ! En quoi est-ce utile pour un auteur indépendant ou un éditeur ? Pour un auteur indépendant, un kit média est un outil précieux pour se présenter de manière professionnelle et efficace aux médias, chroniqueurs littéraires, influenceurs booktok/bookstagram/etc., libraires, salons et autres partenaires potentiels. Il permet de mettre en avant votre travail, vos réalisations et votre univers d’auteur de façon cohérente et convaincante. De la même manière, pour une maison d’édition, un kit média peut se centrer sur un auteur particulier afin de présenter un livre à paraître ou plus généralement le catalogue de la maison d’édition pour mettre en avant celle-ci. Un kit média bien conçu peut contribuer à accroître la visibilité de l’auteur ou de l’éditeur, à établir sa crédibilité et à susciter l'intérêt pour ses œuvres, ce qui peut se traduire par des opportunités de promotion, de collaborations et de ventes accrues. Quels sont les avantages d’un kit média ? Renforcer sa présence en ligne Un kit média bien conçu est un outil de communication à avoir dans sa caisse à outils pour renforcer votre présence en ligne en créant un support déjà prêt pour les médias et tous les potentiels partenaires qui pourraient vous aider à mettre en avant vos ouvrages. Contacter un chroniqueur ou un influenceur livre sur un réseau social avec un kit média déjà prêt, c’est gagner du temps dans vos échanges, mais également, et c'est là le second point : Améliorer votre crédibilité et votre professionnalisme Même si le point de vue sur l’autoédition est de plus en plus positif, faites tomber les derniers potentiels appréhensions dans vos partenariats en apparaissant avec des outils professionnels de communication. Auteur comme éditeur, un kit média évitera que des informations erronées circulent sur vos projets et permettra aux personnes souhaitant en parler d’avoir à un endroit toutes les informations nécessaires pour le faire. Faciliter les relations avec les médias ou les partenaires potentiels En mettant à disposition des ressources prêtes à l’emploi telles qu’une biographie, des résumés des œuvres, de leur cible, des photos, des images donnant l’ambiance de l’univers, des témoignages de vos lecteurs, etc., le kit média permet aux destinataires de comprendre rapidement l’essentiel et de prendre des décisions éclairées concernant d'éventuelles collaborations ou promotions. Cette facilitation des relations peut conduire à des opportunités professionnelles enrichissantes et durables pour toutes les parties impliquées. Quels sont les éléments clés que doit contenir un kit média ? Les éléments à mettre dans un kit média dépendent de l’objectif de celui-ci. Voici plusieurs exemples d’objectifs : Présenter un livre qui sortira prochainement Présenter un univers d’auteur complet Présenter une maison d’édition et son catalogue Présenter une nouvelle collection d’une maison d’édition Etc. Une présentation de l’auteur et/ou de la maison d’édition Présentez-vous, en tant qu’auteur ou l’équipe derrière la maison d’édition. Savoir qui est l’interlocuteur est essentiel dans un kit média. Cette section offre un aperçu succinct mais informatif de vous et de vos projets, mettant en avant votre parcours, vos réalisations et votre identité professionnelle. Elle permet aux destinataires du kit média de mieux comprendre qui est l’auteur ou l’éditeur derrière celui-ci, ainsi que ses valeurs et son style, ce qui facilite l'établissement d'une connexion et l'appréciation de son travail. Résumé de l'œuvre, du lectorat visé, des thèmes et/ou résumé du catalogue de l'éditeur Une étape importante pour présenter votre projet de façon concise et attrayante. Cette section offre un aperçu des principaux éléments des œuvres, de leur public cible et des sujets qu'elles abordent, aidant ainsi les destinataires du kit média à évaluer leur pertinence et leur intérêt pour leur public ou leur audience. N’hésitez pas à préciser s’il y a des TW sur une œuvre. Photos de l'auteur et/ou de l'éditeur, image des couvertures Les photos de l'auteur et/ou de l'éditeur, ainsi que les images des couvertures des œuvres, jouent un rôle crucial dans la création d'une première impression visuelle impactante. Globalement, le kit média peut prendre différentes formes. Il peut être un document PDF ou une présentation PowerPoint ou une page spécifique de votre site, dans tous les cas, l’esthétique de celui-ci doit être soignée et professionnelle. Des images de qualité professionnelle contribuent à renforcer l'image de marque et l'attrait visuel de l'auteur ou de l'éditeur, ce qui peut influencer favorablement les décisions des médias, des partenaires potentiels et du public. Revues de presse ou témoignages des lecteurs Pour soutenir votre sérieux, il est positif de joindre des témoignages et des avis positifs sur votre livre ou sur votre maison d’édition. Ces éléments externes fournissent une validation sociale importante, renforçant votre crédibilité et votre réputation d’auteur ou d’éditeur auprès des destinataires du kit. Les revues de presse positives ou les témoignages élogieux peuvent également susciter l'intérêt et la confiance favorisant ainsi la visibilité et la reconnaissance de votre travail. Coordonnées de contact, lien vers les plateformes en ligne, réseaux sociaux Enfin dernier élément capital à ne jamais oublier : vos coordonnées de contact, ainsi que les liens vers votre site internet, le lien pour se procurer votre ouvrage pour qu’ils puissent être fournis dans le cadre de la collaboration auprès des publics de chroniqueurs ou des médias. Vos réseaux sociaux sont aussi à ne pas négliger. Ces éléments permettent aux médias, aux partenaires potentiels et au public de vous contacter directement pour toute question, demande d'entrevue ou collaboration éventuelle. Kit média pour auteur et éditeur – Conclusion En conclusion, le kit média représente un outil indispensable pour tout auteur ou maison d’édition souhaitant gagner en visibilité par le biais de partenariats et de collaborations. En offrant une présentation professionnelle et complète de l'auteur, de ses œuvres ou du catalogue d'une maison d'édition, le kit média facilite les collaborations avec les médias, les influenceurs et les partenaires potentiels. De la présentation de l'auteur à la mise en avant des revues de presse positives, chaque élément contenu dans le kit média contribue à construire une image professionnelle et attractive, essentielle dans un environnement littéraire compétitif. Ainsi, investir du temps et des ressources dans la création d'un kit média soigneusement élaboré n'est pas seulement une étape supplémentaire dans le processus de promotion, mais une stratégie essentielle pour se positionner avec succès sur le marché du livre. Le kit média est un outil à tenir régulièrement à jour. Des sites comme « Canva » proposent des modèles de kit à adapter selon vos besoins, sinon n’hésitez pas à vous tourner vers des professionnels de la communication pour savoir comment mettre en place cet outil. Si vous avez des questions ou besoin d’éclaircissements sur un point de cet article, n’hésitez pas, je suis disponible par mail : fox-graphisme@outlook.fr, directement dans mes DM Instagram ou via WhatsApp ! Je vous souhaite une agréable semaine et à lundi prochain pour un nouvel article sur la communication pour vous, les professionnels du livre !
- Comment préparer une stratégie de communication littéraire ? En tant qu’auteur ou éditeur.
Vous n’êtes pas sans savoir qu’aujourd’hui la communication autour de ses livres est primordiale pour permettre de les faire connaître et obtenir des opportunités pour poursuivre de nombreux autres projets. Que vous soyez un auteur indépendant ou un éditeur, il est délicat de s’engager sur cette voie sans savoir comment mettre en place une stratégie de communication, même simple. C’est ce que nous allons voir aujourd’hui grâce à ce petit guide adapté à l’univers du livre. Qu’est-ce qu’une stratégie de communication ? Commençons déjà par une rapide explication sur ce qu’est une stratégie de communication et sa différence avec d’autres termes que nous aborderons sûrement à l’avenir. Une stratégie de communication est un petit « guide » que l’on prépare pour savoir dans quelle direction aller lorsque l’on parle de son entreprise (entreprise au sens large). Ce routard du marketing est là pour aligner vos actions avec vos objectifs et votre lectorat pour vous éviter : d’une part de vous éparpiller et dans un second temps, de vous épuiser. Et oui, la communication prend du temps, c’est assez fastidieux, d’autant que pour que les résultats soient au rendez-vous il faut faire preuve de régularité et de constance. Chose difficile si on a l’impression que chaque action est comme un coup d’épée dans l’eau. La stratégie de communication est un grand mot. Il regroupe tous les domaines de la communication digitale et physique. Il est à différencier de la stratégie de contenus qui s’applique, lui, uniquement à la création de contenus (article de blog, publication sur les réseaux sociaux, etc.). De même, la stratégie de communication n’est pas à confondre avec le plan de communication. La stratégie est une approche globale permettant de définir votre communication à long terme de façon plus générale. Le plan de communication, lui, un document plus concret et opérationnel. Il découle de la stratégie de communication et liste les actions à mettre en place. Vous ne pouvez pas avoir de plan de communication clair et juste, si vous n’avez pas réfléchi auparavant à votre stratégie de communication, c’est donc ce que nous allons voir plus en détail aujourd’hui ! Définir vos objectifs C’est un passage obligé et très important de votre stratégie de communication littéraire, car ce sont ses objectifs qui vont agir comme une boussole dans votre choix à l’avenir. La définition de vos objectifs doit être claire pour vous et surtout spécifique. Ma tête la première fois que j'ai du choisir un objectif. Vous pouvez avoir des objectifs globaux pour votre stratégie de communication générale (exemple : Augmenter ma visibilité en ligne) et des objectifs plus précis pour un évènement en particulier (exemple : Promouvoir la sortie de ma prochaine trilogie). Voici quelques exemples d’objectifs que vous pouvez adapter à vos besoins : Pour des auteurs : Augmenter sa visibilité d’auteur en ligne. Générer des précommandes pour mon prochain livre. Accroitre l'engagement de mon audience sur les réseaux sociaux. Élargir mon audience en augmentant les visites sur mon site internet. Devenir un auteur de référence dans le genre. Pour des maisons d’édition : Accroitre sa notoriété auprès des lecteurs d’un genre. Promouvoir le lancement d’une nouvelle collection. Développer l’engagement de la communauté sur les réseaux sociaux. Améliorer la convention de visiteur en lecteur sur le site web. Renforcer les partenariats avec des influenceurs et des blogs spécialisés en accord avec nos valeurs. Vous pouvez avoir plusieurs objectifs, mais rester réaliste, plus vous aurez d’objectifs différents, plus le plan de communication qui en découlera sera complexe à mettre en place. Vous pouvez décider de déployer vos objectifs en plusieurs étapes pour faciliter le lancement de votre plan de communication. Par exemple : Dans un premier temps, je voudrais augmenter ma visibilité sur Instagram. Quand cela sera fait, je voudrais augmenter la conversion de ma communauté vers ma page de vente pour qu’ils achètent mes livres. Quand cela sera fait, je voudrais augmenter les retours et les feedbacks pour m’imposer comme référence dans le genre. Identifier la cible de votre communication Une fois vos objectifs listés, il faut passer à la question « à qui s’adresse ma communication ? ». Généralement, celle-ci s’adresse à votre lectorat. Je ne vais pas vous détailler ici, comment réussir à définir celui-ci puisque j’ai déjà un article de blog assez complet sur cela. Cependant attention, car dans certains cas le lectorat ne sera pas la cible de votre communication. Si vous écriez des livres pour enfant, la personne qui achètera vos livres ne seront pas eux, mais leurs parents et leurs proches, votre communication doit donc se concentrer sur eux. Si votre objectif est d’augmenter vos partenariats professionnels, votre communication s’axera sur les professionnels avec qui vous souhaitez travailler non pas que sur votre lectorat. Définir un positionnement C’est un mot qui fait parfois peur, mais votre positionnement c’est un savant mélange de qui vous êtes (vos valeurs, votre personnalité, etc.), votre univers (vos livres, les auteurs que vous éditez, les thèmes, les genres, etc.) et ce que vous vendez. C’est l’image que vous (votre communication) représentez aux yeux des gens qui vont vous découvrir. Promis je vous jure c'est pas si dur ! Si vous êtes un auteur, votre positionnement sera : Les thèmes et les genres que vous abordez dans vos livres. Le style de votre plume. Vos valeurs et votre personnalité quand vous échangez avec vos lecteurs. Si vous êtes une maison d’édition, votre positionnement sera : Les genres que vous proposez L’originalité de votre ME (différenciassions de vos "concurrents") Le choix de votre auteur (francophone, étranger, émergents, établis, etc.) Les valeurs de votre ME (la qualité, l’éthique, la bienveillance, l’ouverture d’esprit, la tradition, l’aspect régional, etc.) Définir les canaux de votre communication Une fois que vous connaissez vos objectifs, votre cible et l’image que vous souhaitez renvoyer, il vous faut savoir où vous allez parler « de vous » pour que cela ait le plus d’impact. La stratégie de communication ne touche pas que les réseaux sociaux, mais bien toutes les sphères digitales et physiques. En fonction de votre cible particulièrement, il va falloir savoir où là trouver : Réseaux sociaux : Instagram ? Facebook ? X ? Treads ? etc. Conseil : Quand vous commencez, concentrez-vous sur un réseau social pour éviter de vous éparpiller. Internet : Site internet en particulier ? Site internet d’auteur ? Blog ou forum spécialisés ? etc. Salon du livre : Des évènements particuliers ? Des gros salons ? Des évènements plus locaux ? Dédicaces : Vont-ils en dédicace ? Si oui, vont-ils dans des endroits proches de chez eux ? Est-ce une opportunité/un coup de chance ou ont-ils fait de la route pour vous rencontrer ? Influenceurs/Chroniqueurs/Auteurs : Qui suivent-ils ? Qui apprécient-ils ? Qui ils n’apprécient pas ? Stratégie de communication littéraire – En conclusion Voici les quatre points à aborder dans votre stratégie de communication pour avoir une vision globale de celle-ci. Bien sûr, on pourrait rajouter 50 étapes pour avoir une stratégie de communication super pointue, mais quand on débute ce n’est pas simple. Je pense donc qu’avoir une connaissance de ces 4 piliers de votre communication « Pourquoi ? Qui ? Quoi ? Où ? » va déjà bien baliser le terrain. Nous verrons le « Comment ? » avec le plan de communication plus tard. Prenez le temps de faire cet exercice de la stratégie de communication, n’hésitez pas à m’envoyer un message si vous avez des questions sur certains éléments et vous verrez que vous serez déjà moins perdu dans vos choix en matière de communication. Dernier point, la stratégie de communication n’est pas gravée dans le marbre. Même si elle représente votre vision à moyen long terme, il faut rester au courant de l’actualité, des besoins et des attentes de votre cible, etc. Des opportunités peuvent se présenter, votre lectorat/votre cible peut évoluer ou changer, les canaux se modifier, votre positionnement se transformer. J’espère que cet article vous aura permet de dégrossir le terme « Stratégie de communication » en l’adaptant à vos besoins d’auteurs ou d’éditeurs. Je vous souhaite une super semaine et à lundi prochain pour un nouvel article !
- Les règles de mise en page de livre
Quand on publie un ouvrage, on a beaucoup de choses auxquelles penser. Si vous en êtes l’auteur et que vous souhaitez passer par l’autoédition, vous savez d’ores et déjà que le chemin n’est pas un sentier balisé, mais plutôt une assertion sans carte. Une fois arrivée au sommet, vous pouvez voir le chemin parcouru avec fierté. Mais aussi voir les moments où vous avez tourné en rond. La mise en page fait partie des éléments parfois boudés par les auteurs, mais s’il y a bien un élément codifié à ne pas rater, c’est bien celui-ci. Aujourd’hui, nous allons voir les règles universelles pour mettre en page un livre. Dimensions et marges Le choix du format La première étape est de choisir la dimension de votre roman et de régler les paramétrages de vos pages en fonction de celle-ci. Que ce soit un format poche, un grand format ou autre, il existe des dimensions connues et appliquer à la plupart des ouvrages. Par exemple : Poche : 11 x 18 cm Grand format : 14 cm x 21 cm Certains livres proposent des formats plus surprenants comme des photos carrées pour les albums pour enfant, etc. Gardez à l’esprit que si vous écrivez un roman, les dimensions standards doivent s’appliquer pour faciliter la prise en main de vos lecteurs pour les heures de lectures qui s’annoncent. Attention, le choix de format de la couverture ne sera pas nécessairement identique à celui-ci du manuscrit à l’intérieur, pour en connaître les dimensions exactes il faudra vous renseignez auprès de votre imprimeur ou de la plateforme d’autoédition. Les marges Les marges d’une mise en page sont les zones blanches autour du texte. Elles sont très importantes pour deux raisons : Elles évitent que le texte soit coupé lors de la fabrication du livre. Elles permettent au lecteur de tenir le livre sans que ses doigts masquent le texte. Les marges doivent être les mêmes dans tout le livre et prennent en considération la reliure au centre pour éviter aux lecteurs de devoir casser la tranche du livre pour lire celui-ci. Les marges hautes et basses sont généralement de : 2,5cm La marge extérieure : 1,5/2 cm La marge intérieure (côté reliure) : 2/3 cm La taille des marges dépend du format du livre. Si le livre est un format poche, celui-ci se veut économique à produire, les marges sont donc réduites au minimum pour diminuer le nombre de pages à produire et donc le prix de production. À l’inverse, le grand format est là pour permettre une aisance de lecture et vous pouvez donc vous permettre une plus grande marge pour alléger la lecture. Dans le cas d’un livre numérique, les marges sont identiques puisqu’aucune reliure n’est présente. Police, taille et interlignage Vous devez vous en douter, mais il est inconcevable d’écrire votre roman avec une police fantasy. On évitera le « comic sans ms » si vous ne voulez pas voir tous les designers de France et de navre brûler vos livres en librairies. Des polices plus fantasy peuvent être utilisé pour les en-têtes de chapitre, mais essayer de rester le plus simple possible. Les polices trop atypiques pourraient donner un aspect « amateur » au manuscrit. Votre texte doit être lisible, fatiguer le moins possible les yeux et si possible être accessible au plus grand nombre (dyslexie, personnes apprenant la langue, trouble de la concentration, etc.). Il existe des conventions pour cela. Les livres au format imprimé, il est recommandé d’utiliser des polices « serif » comme : Times New Roman Garamond Book Antica Etc. Ces polices ont été réfléchies pour faciliter la lecture sur support imprimé. Dans le cas de livre numérique, certaines liseuses permettent de changer la police en fonction des choix du lecteur, malgré tout partir du principe que cette fonctionnalité n’est pas accessible à tout le monde. Le choix de la police se tournera plus sur du « sans serif » pour les livres numériques, plus lisibles sur les téléphones, tablettes, etc. Georgia, Helvetica Tahoma (On évite Arial qui est souvent utilisé par la rédaction de contrat) La taille de la police peut varier en fonction du format du livre, mais aussi de la police choisie. Elle se situe généralement entre 9 et 12. Enfin l’interlignage est généralement de 1.5 ou de 2, mais n’hésiter pas à imprimer une page avec tous les réglages pour vous rendre compte si le texte est agréable à lire ou non. Début des chapitres Règle d’or souvent oublié, mais importante : Un chapitre commence TOUJOURS sur une nouvelle page, un chapitre commence TOUJOURS sur la page de droite. Vous trouverez de rare cas que lire éditer en maison d’édition avec des chapitres commençant à gauche, c’est généralement réserver au très long texte pour une question de réduction des coûts l’impression des pages. Il est important aussi de laisser l’en-tête de chapitre respirer pour bien marquer le début de celui-ci. On évite de coller le « chapitre 1 » en haut de la page, suivi une ligne en dessous par le début de chapitre. On espace et on fait respirer, pour marquer le changement. En dehors du manuscrit Il existe des pages obligatoires à mettre dans une mise en page, ces pages sont différentes en fonction du format : imprimé ou numérique. Mais la mise en page la plus codifiée reste celle pour les formats imprimés : Une fois ces pages créées, vous pouvez ajouter en fonction de vos besoins : une page avec une citation, des remerciements, une préface, un sommaire, une illustration, les avertissements de contenus, etc. Ses pages sont à mettre à votre convenance et ne sont pas soumises à des conventions de mise en page comme celle vue plus haut. Numérotation des pages Enfin, la dernière règle que je vois souvent déroger en autoédition est la numérotation des pages. La règle est simple et immuable. La numérotation des pages commence à la première page du début du manuscrit, et le chiffre démarre en fonction du nombre de pages réelles. C’est-à-dire : Si votre prologue commence à la page 7, dans ce cas la numérotation commencera à la page 7 avec un 7 (et non un 1). Mise en page de livre– Conclusion Voici donc les principales règles de mise en page, il en existe beaucoup d’autres. Certaines sont plus souples et dépendent du maquettiste, mais celles citées dans cet article sont reliées aux conventions de mise en page les plus rependues en Europe. La mise en page est un moment fastidieux de la préparation de votre livre, mais il est capital. Il participe à rendre votre travail professionnel et agréable pour vos lecteurs. Il serait très dommage qu’après autant de temps passé à écrire et préparer l’édition de votre ouvrage, vous négligiez cette étape. N’hésitez pas à confier votre mise en page à des professionnels pour être certain de celle-ci soit impeccable, et respecte la réglementation en vigueur. J’espère que ce chapitre vous aura aidé et reste à votre disposition si vous avez des questions.
- Les principales erreurs de communication littéraire des auteurs et éditeurs !
Aujourd’hui, je vais vous lister les cinq principales erreurs que je vois régulièrement dans la communication littéraire sur les réseaux sociaux des auteurs et des éditeurs. Bien sûr je ne vais pas juste mettre le doigt là où ça fait mal, je vais aussi vous donner des axes d’amélioration si vous vous retrouver dans certaines de ses pratiques. Si votre objectif est d’augmenter votre visibilité sur les réseaux et de fédérer autour de vos créations ou de vos catalogues une véritable communauté, voici les 5 choses à ne SURTOUT pas faire : ERREUR 1 : Votre compte est constitué à 100% d'autopromotion ! Ça, je le vois super souvent, d’où sa position en 1er. Des comptes entiers, avec plus de 100 publications composées en grande majorité pour ne pas dire exclusivement du même mockup de livre en gros en petit, en biais, en haut en bas, avec un petit texte, sans petit texte et avec toujours le même objectif : BONJOUR, C’EST MON LIVRE, IL EST BIEN, ACHETEZ ! En 2024, c’est plus possible. Peu d’engagement possible, peu d’échange avec la potentielle communauté créée et si on ajoute à ça des republications en story et des posts quotidiens ; c’est l’overdose. Vous risquez plus de perdre des lecteurs que d’en gagner. Attention, il est important de faire la promotion de son livre sur ses réseaux, si vous avez un compte dédié c’est d’ailleurs l’objectif. Mais avec parcimonie et surtout de façon stratégique. Votre compte doit présenter votre univers et proposer un espace d’échange avec votre lectorat si vous souhaitez fédérer votre communauté. Si votre compte est une page publicitaire TF1 qui n’en finit jamais, personne ne restera abonné plus de quelques jours. Pour éviter ça : On est stratégique dans ses publications. On diversifie les sujets des posts, les types de publication et les visuels. L’autopromotion c’est bien, mais cela ne doit jamais être l’unique contenu publié. ERREUR 2 : Vous n'engagez pas votre communauté En lien en partie avec la première erreur, je vois beaucoup d’auteur et d’éditeur présent sur les réseaux sociaux, mais ne pas participer au côté « social ». Vos posts doivent être réfléchis pour ouvrir un dialogue avec votre communauté, de l’échange, sinon vous parlez dans le vide et c’est dommage. La création de contenu ce n’est pas juste mettre une image pour dire qu’on existe. C’est proposé un contenu et de créer du contenu autour des besoins de votre communauté. Pour éviter ça : On réfléchit à son lectorat, ce qu’ils souhaitent, aiment, penser pour proposer du contenu susceptible de l’intéresser. On n’hésite pas à interagir : story, discussion ouverte, avis demandé, retour, concours, etc. On vérifie les statistiques régulièrement vous voir le type de publication qui a le permis l’échange avec votre communauté. ERREUR 3 : Vous avez une mauvaise connaissance de votre lectorat Comment proposer un contenu engagement pour votre lectorat si vous ne savez pas à qui vous parlez ? (Non, les humains de 3 à 99 ans ce n’est pas un lectorat, même pas celui du dictionnaire). C’est super important de savoir à quel type de personne vos livres ou votre maison d’édition s’adressent. Non, cibler n’empêchera pas d’autres personnes de lire votre livre, mais vous permet d’être certain de montrer ce que vous faites dans la bonne direction pour attirer les personnes les plus susceptibles de l’apprécier. Si vous postez 4 fois par semaine, des super posts, avec un SEO parfait, les hastags merveilleux, qui va attirer les femmes passionnées de planche à voile de 35 à 45 ans, mais que le vrai lectorat de votre livre serait : mixte, entre 12 et 30 ans, rêvant de voyage médiéval et de combat à l’épée. Dans ce cas, peut-être que dans les femmes passionnées de planches à voile 2% seront intéressés par votre livre. Proportionnellement au temps passé à alimenter vos réseaux, le résultat sera décourageant pour vous. Votre lectorat n’est pas forcément vous d’ailleurs. Il ne faut pas croire que, parce que votre livre est écrit par une femme de 35 ans qu’il n’intéressera que les femmes de 35 ans. Ce n’est pas parce que c’est une romance qui se passe à l’université que cela attirera uniquement la tranche d’âge universitaire. Pour éviter ça : On fait une véritable étude de son lectorat cible On liste les contenus susceptibles de plaire à ce lectorat que ce soit le format, les thèmes, le type de visuel, etc. On regarde régulière si le lectorat de votre livre n’a pas évolué avec les tendances. ERREUR 4 : Vous n'avez pas de cohérence visuelle dans votre compte Cela arrive malheureusement encore trop souvent de voir des comptes Instagram, LE réseau du visuel, sans cohérence. D’un post à l’autre on passe du tout au tout, au point que les gens se demandent si c’est le même compte à chaque publication. Les gens doivent savoir en coup d’œil que c’est votre contenu et pas celui d’un autre. En un regard, ils doivent reconnaître par la mise en page et les couleurs que c’est un nouveau poste de leur auteur du moment et qu’ils ne veulent pas le raté. Mais si déjà la première question inconsciente c’est : « Je n’ai jamais vu ça, je ne suis pas abonné à ça », c’est dommage. Pour éviter ça : On programme son contenu à l’avance On se tient à une charte graphique de quelques couleurs choisies avec soin et de maximum 2 polices Quand on regarde le feed, on doit pouvoir se dire « Oui ok, c’est logique, c’est la même personne » ERREUR 5 : Vous n'êtes pas régulier Un truc incroyable avec les réseaux sociaux pour que ça marche c’est qu’au fond ce n’est pas « compliqué » (on s’entend), la logique est même arithmétique : Cibler à qui on s’adresse Publier régulièrement pendant plusieurs semaines (pour commencer à voir des résultats) Regarder les statistiques et voir ce qui fonctionne mieux ou peu Prendre des décisions en conséquence C’est un cycle sans fin d’amélioration, d’essai, de tâtonnement et de retour, et même si ça prend du temps, quand on met les choses à plat pour s’améliorer sur les réseaux sociaux il n’y a pas cinquante solutions. Ciblage / Régularité / Etude / Amélioration Alors pourquoi autant de comptes ne sont pas réguliers et manquent à cette grosse étape ? Je ne vous jette pas la pierre, j’ai manqué grandement de régularité sur mon compte Instagram pendant longtemps. Une raison simple : le manque d’organisation. Eh oui ! Rien à voir avec l’inspiration ou avec le manque de temps. Mais tout est en lien avec l’organisation et une pointe de stratégie. Si vous savez à qui vous vous adressez, vous savez ce qui les intéresse. Si vous savez ce qui les intéresse, voici autant d’idée de contenus à créer. Avec une bonne organisation et des outils de programmation vous pouvez mettre en place une semaine de contenus en y passant qu’une matinée par semaine. Être régulier permet aux algorithmes et aux personnes de savoir que vous êtes d’actualités, que ce n’est pas un compte laisser dépérir depuis des semaines. Il faut être constant et ne pas s’arrêter au bout d’un mois sous prétexte qu’on ne voit pas la différence. Le contenu doit évoluer, la régularité, elle, doit toujours être présente. Je tiens à préciser qu'il est normal après avoir laisser son compte "dépérir" (pour ma part 1 an) il est très long pour que la régularité et la mise en place d'une stratégie est enfin un résultat. Pour ma part j'ai compté 2 mois et demi pour voir les premières améliorations, donc être régulier c'est top, être patient c'est important ! Pour éviter ça : On note toutes ses idées et on recycle ses contenus qui ont marché en les déclinant. On programme à l’avance ses publications, mais pas trop en amont pour s’adapter à l’actualité. On batch la création de contenus pour gagner du temps. Les erreurs en communication littéraire – En conclusion Du coup, voici les 5 erreurs les plus courantes dans la communication des auteurs et des éditeurs sur les réseaux sociaux et comment les éviter : Trop de promotion tue la promotion Pas d’engagement = pas de communauté Pas de connaissance de son lectorat Ne pas avoir une unité visuelle Laisser le compte dépérir plusieurs semaines. Je pense préparer dans les prochaines semaines un article autour de la création de contenus percutants pour les auteurs ou les éditeurs, donc abonnez-vous à mon Insta pour pas le rater et à la semaine prochaine pour un nouvel article sur la communication littéraire.